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Quiproquos dans les cœurs
6 février 2018 - 10 février 2018
Quiproquos dans les cœurs
La Méprise et l’Épreuve de Marivaux
Un atelier mis en scène par Laurent Brethome
Avec les élèves du Conservatoire de Lyon
6,7, 8 et 9 février 19h30
Théâtre de l’Élysée
14, rue Basse combalot – 69007 Lyon
Tarif unique 5 euros
En raison du nombre très limité de places réservation conseillée.
réservations en ligne ou au 04 78 58 88 25
Regard dramaturgique : Catherine Ailloud Nicolas
Lumière : Clémentine Pradier
Avec les élèves Cycle d’orientation professionnelle spécialisé du Département Théâtre : David Achour, Fanny Carriere, Margaux Chailloux, Frida Gallot-Lavallée, Léna Génin, Dimitri Kamenka, Romain Mas, Charlotte Piechon, Nicolas Pierson, Lisa Robert, Gauthier Wahl, et Sebastien Weber
C’est avec deux petits bijoux en un acte de Marivaux que nous prendrons à nu et sans artifice le plateau du théâtre de l’Elysée.
Ils sont douze, ils sont jeunes, ils découvrent l’amour et ses chimères. Ils fument, ils roulent en deux roues, ils déchirent leurs vêtements à peine achetés, ils découvrent la différence possible entre sexe et amour, ils disent merde à leurs parents.
Venez donc prendre une grande bouffée d’air amoureux !
L. Brethome
L’épreuve -1740 –
Les amours de Lucidor et d’Angélique sont compliquées de stratagèmes, de pièges, d’hésitations. Chacun travaille à rendre l’autre jaloux, pour voir s’il est aimé. C’est une comédie où l’on pleure avant de sourire.On ne sait où l’auteur a pris l’idée de ses combinaisons incompréhensibles, extravagantes et cruelles. De combien de personnes faut-il faire le malheur, pour s’assurer de la fidélité, de la sincérité de celle qu’on aime ?
Marivaux, ici, est, comme Musset plus tard, un petit marquis de Sade : la psychologie blesse plus que le fouet. Et, dans cette pièce, la brièveté renforce la méchanceté.
Source : Folio, Gallimard
La méprise – 1734 –
Ergaste est un jeune noble qui, revenant du Dauphiné, pour se rendre à la Cour, s’est arrêté chez un ami, près de Lyon. A la promenade, il rencontre une jeune femme, Clarice, et s’éprend d’elle. Décidé à faire sa cour, Ergaste se renseigne auprès de son valet, Frontain, des sentiments de Clarice, qui ne semble pas hostile à ce que l’intimité soit un peu plus poussée entre eux deux. Mais comment expliquer l’attitude étrange de la jeune femme ? Qu’après avoir semblé céder à ses avances celle-ci prétende brutalement rompre avec le jeune homme
Le sujet de la comédie tient tout entier dans son titre : La Méprise. Clarice et Hortense sont deux sœurs qui s’habillent semblablement et qui, pour se protéger du soleil, dissimulent leur visage derrière un masque. Croyant faire sa cour à Clarice, Ergaste se trouve donc en situation d’adresser ses mots doux tantôt à l’une tantôt à l’autre. De cette situation assez improbable, Marivaux a tiré une comédie qui interroge la clairvoyance du désir et joue des codes de la comédie sentimentale.
Source : www.danslabibliothequedecleanthe.fr_