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Par les villages… et par ailleurs

28 juin

Vengeance ? Défense de la démocratie ? Pogrom ? Génocide ? Résistance ? Épuration ethnique ?

Autant de dénomination pour qualifier, tous bords confondus, la folie meurtrière des hommes dans ses raffinements les plus obscurs…

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, du fond des âges à nos jours, cette folie criminelle s’empare régulièrement de l’humanité, sans distinction de classe, d’origine ou de genre.

Il n’y a pas de bon être humain « en soit ».

Il m’a semblé impérieux de réfléchir à cette énigme qui nous constitue au regard de l’actualité brûlante de cette année.

Qu’est ce qui peut sous-tendre cet « archaïsme » mortifère dont les relents monstrueux sont pléthore et obscurcissent à dessin, une pensée rationnelle et lucide…

« Pour que nous soyons humains, l’imagination doit toujours concerner notre relation à ce monde. La représentation crée des situations extrêmes qui relient les lois de la nature à la conscience humaine de manière à créer dans la réalité la logique de l’humain » E. Bond

 Nous devons obstinément être capable d’écrire ce récit commun qui fonde notre humanité, si nous voulons survivre, si nous voulons partager « à minima » un avenir commun.

Cet oxymore, nous l’avons posé poétiquement et philosophiquement lorsqu’Antonio Guitterez déclara en janvier 2024 à propos de la bande de Gaza :

 « Nous ne sommes plus dans une crise humanitaire, mais dans une crise d’Humanité ».

 Et qui de plus légitime que cette quatorzième promotion, pouvait poser les termes de cette difficile question ?

« La liberté c’est la représentation, parce qu’elle dit : Regardez, ceci est une fiction ; et je peux me servir de la fiction pour expliquer ce qu’est la réalité humaine, et donc cela engage la responsabilité du public lui-même… » E. Bond

De par son melting-pot significatif et sa volonté à vivre et à savoir, elle a posé sans complexes les bases de ce que tout être humain doit s’avouer un jour où l’autre : il n’y a bien qu’une seule Terre, une seule humanité, une seule morale possible si nous voulons que cette humanité perdure : celle de la nature.

« Si le signe de l’époque est la confusion, je vois à la base de cette confusion une rupture entre les choses, et les paroles, les idées, les signes qui en sont la représentation. […] On juge un civilisé à la façon dont il se comporte, et il pense comme il se comporte ; mais déjà sur le mot de civilisé il y a confusion ; pour tout le monde un civilisé cultivé est un homme renseigné sur des systèmes, et qui pense en systèmes, en formes, en signes, en représentations. […] Toutes nos idées sur la vie sont à reprendre à une époque où rien n’adhère plus à la vie. Et cette pénible scission est cause que les choses se vengent, et la poésie qui n’est plus en nous et que nous ne parvenons plus à retrouver dans les choses ressort, tout à coup, par le mauvais côté des choses ; et jamais on n’aura vu tant de crimes, dont la bizarrerie gratuite ne s’explique que par notre impuissance à posséder la vie. » Antonin Artaud

En scène / Catégorie d’Évènement:
  • Date :
    28 juin

    Lieu

    Théâtre Montansier
    13 rue des Réservoirs
    Versailles, 78000 France
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    En scène / Catégorie d’Évènement:
  • Date :
    28 juin

    Lieu

    Théâtre Montansier
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